1. LES ILES HABIBAS
Les îles Habibas , forment un ensemble insulaire situé en Algérie, à l'ouest d'Oran, face à la plage de Madagh. Elles font partie du territoire de la commune de Aïn El Kerma dans la wilaya d'Oran en Algérie.
Les îles sont classées comme réserve naturelle maritime par l'Unesco depuis 2003 et comme aire spécialement protégée d'importance méditerranéenne (ASPIM) depuis 2005.
Situées à 9,8 kilomètres au large des côtes algériennes, les deux plus grandes îles sont entourées d'un grand nombre de petits rochers. La plus importante porte le nom de Touria. Cette dernière est longue de 1 200 mètres et large de 160 à 600 mètres. Son sommet, situé au sud-sud-ouest de l'île est à 103 mètres au-dessus du niveau de la mer, est couronné d'un phare. Une petite anse sur la côte constitue un bon mouillage pour les petites embarcations. La deuxième île, plus petite, se situe au nord-est de la précédente. À l'ouest de l'île se trouve la crique de la Morte, en effet la dépouille d'une femme espagnole fut découverte à cet endroit.
2. SANTA-CRUZ
Le fort de Santa-Cruz est construit entre 1577 et 1604 par les Espagnols sur les hauteurs du mont Murdjajo dont la vue domine la ville d'Oran. Érigé sur la crête du Murdjajo à 400 mètres au-dessus de la mer. Les Espagnols occupaient Oran depuis 1505, le marquis de Santa Cruz, gouverneur de la ville, décide en 1563 de la construction d'un fort sur le Murdjajo.
La construction du fort a nécessité le transport à travers des sentiers tortueux et malaisés, des matériaux tels que fer, bois, sable, chaux, eau, etc.
La première édification remonte à avant 1577 avec la construction d'un poste de défense élémentaire. Les Espagnols, dès 1509, ont commencé à moderniser le poste de défense du château-fort, situé sur la montagne du Murdjajo, appelée par les Espagnols la silla (la selle).
Le fort est reconstruit entre 1577 et 1604, a servi à loger les soldats. Le général espagnol et gouverneur d'Oran, avait des appartements. Le fort dispose de trois citernes d'eau de pluie. La plus importante des citernes, la seule qui ait échappé à la destruction, avait une capacité de 300 000 litres.
Le fort de Santa Cruz a connu diverses invasions, parfois destructives. En 1708, le fort est pris d'assaut après deux jours de siège, par Mustapha Bouchelar'em, et sa petite garnison est faite prisonnière. Il en fit même sauter une partie au moyen de la mine, mais en vain devant le fort Santa-Cruz qui tient bon, et Bouchelar'em dut renoncer à ses projets de reprendre Oran, et battre en retraite sur Mostaganem. En 1735, le fort fut rasé à l'exception du ravelin.
En 1738, le fort Santa-Cruz est entièrement reconstruit sous José Vallejo qui fit excaver le roc en avant du ravelin et tailler l'arête qui joint le fort au col de Santa-Cruz et ce afin d’interdire l'accès du fort du côté du ravelin de la Brèche, sur la gauche de la montagne, édifice massive, sans aucune ouverture, séparée par un large fossé. En 1770, Hontabat conçut un plan audacieux destiné à isoler le fort de la Mesata. Il avait commencé à le mettre à exécution quand les attaques redoublées de la Régence d'Alger l'obligent à y renoncer.
En 1790, Oran est reprise par Mohamed el Kebir, le fort est partiellement détruit. Sous l'occupation française, le fort de Santa Cruz, en partie détruit, fut restauré de 1856 à 1860. Le 6 octobre 1950, le fort est classé au titre des sites naturels
3. LA PORTE D'ESPAGNE
La Porte d'Espagne (appelé à l'origine Porte Ximénès) est une monumentale porte voûtée située dans le quartier de Sidi El Houari (rue des frères Dahli) et est actuellement l'un des plus importants vestiges encore préservés de l'architecture espagnole à Oran.
Après l'invasion d'Oran par l'Espagne en 1509, les Espagnols savant que la ville était convoitée, décidèrent l'édification de murailles entourant la ville et entrecoupé de portes. C'est ainsi que la porte Ximénès sera édifiée en 1589 sur ordre du capitaine général Don Pedro de Padilla.
4. MOSQUEE HASSAN PACHA
La Mosquée Hassan Pacha est une mosquée d'Oran construite en 1796, sous le règne du bey Mohamed El-Kébir, sur ordre du pacha Baba Hassan d’Alger, qui contribua à sa construction avec l'argent du rachat de captifs chrétiens. Elle est située sur la rive droite de l'oued Rhi (aujourd'hui recouvert), dans le quartier de Sidi El-Houari.